mardi 19 juin 2007

Traitement de substitution : Comment gérer les risques de dispersion de la médication?

Dans le numéro du mois de mai 2007 du Bulletin francophone d’information sur les traitements de substitution, je consacrais mon éditorial à la question de la gestion des risques de dispersion des médications de substitution.
En effet, parallèlement à ses retombées positives en matière de santé publique, le déploiement à grande échelle des traitements de substitution aux opioïdes dans de nombreux pays industrialisés donne lieu au détournement d’un volume important des médications utilisées, qu’il s’agisse de la buprénorphine ou de la méthadone.
À titre d’exemple, divers articles parus dans la presse au mois de mai décrivaient l’émergence d’un trafic international de buprénorphine.
Face à ce phénomène, la tendance des autorités à vouloir resserrer les contrôles imposés aux personnes en traitement de substitution afin de minimiser la dispersion des médications se fait forte. Or, on peut douter de la pertinence de telles mesures ainsi que de leur efficacité. Il est par ailleurs possible de craindre qu’un plus grand contrôle nuise à la rétention en traitement de bon nombre de patients qui, pourtant, tirent un important bénéfice de leur traitement de substitution et ne sont en rien associés à ces trafics.
Dans un tel contexte, que faut-il faire pour améliorer la situation qui se dessine? Le débat est ouvert!

Pour lire l’éditorial du Bulletin francophone d’information sur les traitements de substitution (Vol 1, No 4 – avril 2007)

Aucun commentaire: